i

En 1383, après le sac de Courtrai, le duc Philippe le Hardi avait, selon l’usage, décapité le beffroi de la ville rebelle, en avait ôté l’horloge à deux personnages et en avait fait don à sa ville de Dijon en remerciement de son aide militaire.

ii

Le maire de la ville.

iii

Pays-Bas et Flandres d’une part et Bourgogne proprement dite de l’autre.

iv

Verdun-sur-le-Doubs.

v

Ancien nom du pain d’épice.

vi

Agnolo signifie agneau.

vii

Le Téméraire avait épousé Marguerite d’York, sœur d’Edouard.

viii

C’est seulement sous Louis XIV que Paris devint archevêché. Il dépendait auparavant de l’archevêque de Sens.

ix

Il était bien plus royal à cheval qu’à pied.

x

De nos jours Villers-Cotterêts.

xi

Pierrefort est encore debout en partie, mais il renferme une exploitation agricole qui ne l’améliore pas

xii

Le dessin des frontières du Luxembourg, de la Lorraine et de la France est alors extrêmement tortueux, avec des poches et des redans qui en rendent l’appréhension assez difficile.

xiii

Ces boulevards se présentaient comme de grosses masses de terre reposant sur des estacades de pieux de chênes disposés en quinconces. Ils étaient destinés à renforcer les postes de guet.

xiv

La seule qui existe encore.

xv

L’évêque de Metz était l’allié du Téméraire.

xvi

Ouvrage de fortification dominant des retranchements à l’arrière.

xvii

Il n’en reste rien. Le duc René II l’a fait reconstruire en partie et il a été complété par ses successeurs.

xviii

Elle n’existe plus.

xix

Le Landgraviat de haute-Alsace.

xx

Si superbement que le souvenir en est resté et que la colline s’appelle encore aujourd’hui "le Duc de Bourgogne"...

xxi

Berne, Fribourg, Bâle, Zurich, Lucerne, Uri, Schwyz, Soleure et Unter-walden composaient la Haute Ligue cependant que dix villes alsaciennes formaient la Basse ligue, ennemie elle aussi du téméraire après les exactions de son bailli, Pierre de Hagenbach.

xxii

Inquiet, le duc de Milan avait envoyé en effet trois ambassadeurs extraordinaires, un Palavicini, un Visconti et un Grimaldi pour être encore mieux informé. Le Téméraire refusa de les garder et les renvoya à Orbe.

xxiii

Fabuleux, en effet. Outre la totalité du camp avec ses pavillons, ses vivres, ses chevaux, ses armes, ses canons et tout un matériel suffisant pour équiper une armée, les Suisses s’emparèrent des statues d’or, des reliquaires et autres objets précieux de la Chapelle ducale, du chapelet de Philippe le Bon fait de pierres précieuses, de la vaisselle d’argent, du Grand Sceau de l’État et de celui du Grand Bâtard Antoine, de centaines de vêtements brodés d’or, de tapisseries admirables, du siège doré du duc et de son fabuleux chapeau de parade, enfin de ses joyaux uniques au monde : le Grand Diamant de Bourgogne qui ne sera jamais retrouvé, celui qui deviendra le «Sancy», un grand diamant jonquille que l’on appellera «le Florentin», la «Rose d’York», la «Plumette» faite de perles, de rubis et de diamants, les «Trois frères» déjà cités, des perles énormes : la « Pérégrine» et la «Non Pareille», l’ordre de la Jarretière du duc orné de diamants et de perles, son collier de Grand maître de la Toison d’or, fabuleux joyaux pesant plusieurs kilos, d’autres joyaux encore composant un trésor digne des Mille et Une Nuits, les plus riches habits du Téméraire, ses coffres d’or et d’argent monnayés et cent autres choses. En résumé une pluie de richesses qui s’abattit sur la Suisse et dont on peut affirmer qu’elle constitua un bon début pour la fortune des Cantons. Encore faut-il ajouter que les Fugger purent acheter à des prix plus que raisonnables, à des gens qui n’en connaissaient pas la valeur, des joyaux qui se chiffreraient aujourd’hui en millions de dollars. Disons enfin que les musées helvétiques possèdent nombre d’objets provenant de Grandson. D’autres pièces se retrouvent dans le trésor de Vienne et certains joyaux ont fait partie des bijoux de la Couronne de France, de ceux d’Angleterre, d’Autriche et de Toscane. Le «Sancy» racheté par le président Giscard d’Estaing a fait retour à la France.

xxiv

Les Suisses devaient renvoyer plus tard son corps au duc Charles.

xxv

Le rôle d’un ambassadeur était alors assez exactement celui d’un correspondant de guerre pour un grand journal.

xxvi

Transportée au château de Rouvres, la duchesse devait être délivrée quelques semaines plus tard par Charles d’Amboise envoyé par Louis XI.

xxvii

Un ancêtre du bailli de Suffren.

xxviii

C’est un signe de Dieu !

xxix

Il est à présent à Bruges.

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