Dans les grandes choses les hommes se montrent comme il convient de se montrer ; dans les petites ils se montrent comme ils sont.
S’il est des châteaux dont le destin est entièrement tissé par des femmes – Chenonceau ou Anet, par exemple – il en est d’autres sur lesquels les hommes seuls ont laissé leur empreinte, les femmes n’y jouant qu’un rôle décoratif et, au surplus, épisodique. Ainsi est Grosbois, bâti par des hommes pour des hommes et habité par des hommes dont aucun n’eut un destin indifférent car tous, sans exception, ont laissé une trace dans l’histoire de France.
Le domaine est d’abord domaine royal. Ce n’est qu’une vaste forêt où les rois viennent chasser. Un gros bois et rien de plus, à peine éclairci autour d’une très modeste halte où les chasseurs aiment à venir boire et se restaurer. Dans les temps anciens, Jean II le Bon est l’un des habitués de ce gros bois où il aime à forcer le cerf ou le sanglier.
Il faudra attendre la fin du XVIe siècle pour que le château commence à sortir de terre. Un château qui n’atteint pas, et de loin, la superficie qu’on lui voit aujourd’hui : seul le pavillon central est bâti mais, tel qu’il est, il plaît à Raoul Moreau qui, en 1580, peut planter le bouquet sur le toit.
Fidèle serviteur des rois Valois, Raoul Moreau ne profite guère de son château tout neuf. C’est son gendre qui l’habitera assidûment. Nicolas de Harlay, baron de Sancy, a, en effet, épousé la fille du bâtisseur et il est destiné à faire quelque bruit dans le monde. C’est un curieux homme, à la fois habile diplomate, financier retors, homme de guerre à ses heures, extrêmement cultivé et follement riche. Par-dessus le marché il est aussi peu scrupuleux que possible en matière de religion. C’est ainsi que, protestant d’origine, il se hâte d’abjurer pour échapper à la Saint-Barthélemy, l’agrément de prier Dieu en français lui paraissant d’un prix bien moins élevé que sa vie. Mais, le danger passé, il est revenu assez vite à ses convictions premières, circonstance dont le roi Henri III, qu’il sert avec un dévouement absolu, ne paraît pas lui tenir rigueur. De ce dévouement, il donne une preuve éclatante, au début de l’année 1589.
Le roi, depuis l’exécution du duc de Guise, lutte désespérément pour défendre le royaume attaqué de toutes parts aussi bien par les énergumènes de la Sainte Ligue que par les séides de la turbulente maison de Lorraine que mènent la sœur et le frère du Balafré. Pour balayer toute cette racaille séditieuse, Nicolas de Harlay propose d’acheter la meilleure force de frappe d’Europe : des Suisses. Quelques bons bataillons helvètes feront place nette et rendront à Henri III une France nettoyée. Malheureusement, les Suisses coûtent cher et le roi n’a plus d’argent.
Alors Harlay se dévoue : il possède un fabuleux diamant ayant appartenu jadis à Charles le Téméraire puis au roi de Portugal. Ce diamant qui porte désormais son nom, le Sancy, il va l’engager en Suisse afin d’obtenir l’arrivée de douze mille enfants des cantons.
La chose paraît simple à première vue. Elle est, en fait, très difficile car faire voyager le fabuleux diamant de Grosbois à Soleure représente une sorte d’exploit tant les routes sont peu sûres. La moindre escorte attirerait l’attention et le mieux est encore de confier la pierre à un homme seul et d’apparence modeste. Cet homme, Harlay le possède : c’est Hermann, son Suisse, un vieil homme natif justement de Soleure et qui aimerait bien y finir ses jours.
Hermann part donc, en petit équipage, celui d’un serviteur qui s’en va prendre sa retraite. Le diamant est cousu dans ses vêtements, Harlay de Sancy n’a aucune inquiétude : l’homme est fidèle, d’une honnêteté totale. Pourtant, au bout de quinze jours il ressent la première angoisse : aucune nouvelle n’est parvenue, non seulement de Suisse, mais même de Dijon et de Pontarlier où Hermann devait signaler son passage.
Du coup, le financier prend la route à son tour mais ne va pas plus loin que Dijon parce que Hermann n’est pas allé plus loin : il est mort après une très courte maladie. L’aubergiste remet d’ailleurs au maître les hardes du serviteur en lui disant qu’il l’attendait : en effet, Hermann en mourant l’a prié de le faire ensevelir sous une couche légère de terre afin que son maître puisse l’enlever pour le ramener chez lui, comme il le lui a toujours promis. C’est, pour le maître du diamant, un trait de lumière : Hermann, en effet, a avalé le Sancy afin de le protéger jusqu’au bout.
Nicolas de Harlay accomplira lui-même le reste du voyage et ramènera douze mille Suisses… mais trop tard. Le roi Henri III a été assassiné. Son successeur, c’est le roi de Navarre, son beau-frère, qui devient Henri IV mais, protestant, celui-ci a les mêmes problèmes que le défunt roi : la Sainte Ligue et les princes de Lorraine qui, du coup, transforment le combat en guerre de Religion. Il héritera des Suisses et du dévouement de Nicolas de Harlay dont il fera, une fois devenu roi de France, son surintendant des Finances. Une fois de plus, Harlay de Sancy abjure le protestantisme, tout comme Henri lui-même.
Chargé de diverses missions diplomatiques, le dévoué Nicolas, qui a fini par récupérer son fabuleux diamant, devra finalement le vendre au roi d’Angleterre Jacques Ier qui en fera don à son favori, le célèbre duc de Buckingham. Mazarin le rachètera et le fera entrer dans les joyaux de la Couronne.
C’est Charles de Valois, comte d’Auvergne puis duc d’Angoulême par voie d’héritage, qui, en 1619, achète Grosbois car Harlay de Sancy n’a pas de descendants. Fils bâtard du roi Charles IX et de Marie Touchet, né le 28 avril 1573 au château du Fayet en Dauphiné, Charles d’Angoulême a cinquante-six ans quand il acquiert le château qu’il va transformer de fond en comble. C’est lui qui fait construire les deux ailes encadrant le bâtiment d’origine. Il les fait construire d’une manière un peu spéciale car, manquant toujours d’argent, il ne trouve rien de mieux que d’envoyer ses domestiques détrousser les voyageurs qui s’aventurent aux alentours de son domaine. Cela lui permet de payer des gages toujours en retard et d’agrandir considérablement Grosbois.
Incontestablement, il n’est pas lui non plus un personnage ordinaire et une courte biographie s’impose. Destiné d’abord à l’Église, Charles est abbé de La Chaise-Dieu à douze ans, grand prieur de Malte à seize ans, mais pas pour longtemps. Peu tenté par la religion, il quitte l’ordre pour n’y plus revenir car il désire surtout faire son chemin à la cour où le roi Henri III son oncle lui réserve un excellent accueil et le couvre de bienfaits : déjà comte de Clermont et d’Auvergne, il devient baron de La Tour, comte de La Chaise-Dieu, de Lauraguais, de la Lande-Mage et de Carcassonne, le tout en une seule journée.
Comme Harlay de Sancy, il sert Henri IV fidèlement au début, devient gouverneur d’une foule de provinces puis comte d’Alès quand il épouse, à Pézenas, une fille de Montmorency qui a tout pour plaire. Mais ce n’est pas elle qu’il aime : c’est sa demi-sœur à lui, Henriette d’Entragues, qui devient la maîtresse d’Henri IV avec l’espoir de devenir un jour reine de France.
Henriette est une intrigante fieffée et Charles la soutient en tout : il ira jusqu’à conspirer quand le roi épousera Marie de Médicis. Condamné à mort, il est sauvé in extremis par sa tante Diane de France qui lui léguera le duché d’Angoulême. Mais il reste prisonnier à la Bastille durant quatorze années. C’est le roi Louis XIII qui l’en tire, en 1619, tout juste avant qu’il n’achète Grosbois afin de s’y remettre d’une captivité qui lui a donné le goût du grand air.
Comme on l’a vu, il se consacre avec ardeur à son domaine où le roi viendra le visiter et souvent chasser. Avec lui, Grosbois connaît enfin les délices de la vie mondaine. Le nouveau maître aime recevoir. Il apprécie les arts. Sa femme les aime aussi et ils forment un assez bon ménage, sauf quand vient la sœur bien-aimée, Henriette, devenue marquise de Verneuil et obèse. Quand elle meurt, Charles éprouve un vif chagrin, bien plus grand que celui causé par la mort de sa femme. D’autant qu’il a toujours une ou deux maîtresses en réserve, car, en dépit de l’âge, il demeure superbe et séduisant : très grand, très brun avec des yeux sombres dont le temps n’éteindra pas le feu ardent.
Il garde tant de succès auprès des belles que, le 24 février 1644, alors qu’il va sur ses soixante et onze ans, il se remarie avec une jouvencelle de vingt et un ans. Cinquante ans de différence et le plus amoureux des deux n’est pas celui qu’on pense car la jolie Françoise de Narbonne est follement éprise de son fiancé. Soyons juste, il le lui rend bien. Pour la première fois depuis longtemps, Charles est amoureux comme un gamin, avec des impatiences, des palpitations de cœur, des émerveillements et des craintes idiotes. Qu’on en juge plutôt : pour éterniser le souvenir de ses noces, le maître de Grosbois commande au peintre Abraham Bosse d’en fixer le reflet sur les murs de la grande salle qui est aujourd’hui la salle à manger. On peut y voir les deux époux dans toute leur gloire et dans tout l’éclat d’un bal de noces. Puis, ce seront six ans de bonheur jusqu’à ce 24 septembre 1650 où Charles d’Angoulême meurt dans son hôtel parisien.
Dès le début du XVIIIe siècle, Grosbois retrouve pour maître un Harlay mais d’une autre branche que l’homme au diamant. Néanmoins tout aussi original que son cousin. Achille de Harlay, comte de Beaumont et premier président au parlement de Paris, est « un petit homme vigoureux et maigre, un visage en losange, un nez grand et aquilin, des yeux beaux, parlants, perçants, qui ne regardent qu’à la dérobée ». Homme d’esprit avec cela. Il se taille une réputation en la matière lors d’une de ses premières séances au Parlement. En effet, tandis qu’il lit un rapport, il s’aperçoit qu’une partie de ses auditeurs dort d’un profond sommeil tandis que l’autre partie discute de choses et d’autres sans prendre la peine de baisser la voix. Alors, il s’arrête net puis déclare au milieu du silence revenu :
« Si messieurs qui causent faisaient comme messieurs qui dorment, messieurs qui écoutent pourraient entendre. »
Ce n’est qu’un début. Devenu premier président en 1689, il voit venir à lui une délégation de procureurs pour lui offrir des félicitations et demander sa protection :
« Ma protection ? Les fripons ne l’auront pas. Quant aux honnêtes gens, ils n’en ont pas besoin. »
Ce n’en est pas moins un fieffé courtisan qui, pour plaire à Louis XIV, mène croisade afin que les bâtards du Grand Roi soient légitimés. Ce qu’il obtiendra sans peine avec la faveur du Soleil couronné.
Par raison plus que par inclination, il a épousé Mlle de Lamoignon dans l’unique dessein d’en obtenir au moins un fils. Mission que la digne dame remplit le plus consciencieusement possible avant de quitter ce monde. Elle ne sera pas là quand Harlay deviendra propriétaire de Grosbois. Seul, le fils tant désiré accompagne le président. Un fils désiré mais cordialement détesté. Achille l’ancien – le fils se prénomme de la même façon – traite Achille le jeune « comme un nègre ». Et durant des mois Monseigneur d’Angoulême, du haut de sa fresque, voit s’installer à chaque bout d’une longue table ces deux êtres qui ne s’adressent jamais la parole et qui, pour traiter de leurs affaires, s’envoient des billets que portent les serviteurs.
En 1731, nouveau propriétaire : le marquis de Chauvelin qui n’aime guère les femmes mais qui s’est épris follement du château.
Diplomate, puis secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Chauvelin est un homme de cabinet mais aussi un homme de plaisir. La jalousie de son ministre, le cardinal de Fleury, le privera un temps de son beau domaine mais l’amitié du roi Louis XV dont il est le commensal habituel et le compagnon de plaisir l’y renverra pour une douzaine d’agréables années. Des années trop courtes : à Versailles, un soir de 1750 où le marquis joue aux cartes avec le roi, il lâche soudain son jeu et s’abat sur la table, mort, au grand déplaisir de Louis XV qui se montra très affecté de cette fin brutale.
Le fils de Chauvelin ayant disparu avant lui, ses filles vendirent Grosbois au fils du financier Peyrenc de Moras, un ancien perruquier devenu multimillionnaire grâce au système de Law mais qui n’en fut pas moins homme de goût – c’est à lui que nous devons le superbe hôtel Biron où s’abrite actuellement le musée Rodin.
Hélas, le jeune Peyrenc de Moras ne peut conserver Grosbois parce qu’un prince le convoite. Le comte de Provence, l’inquiétant frère de Louis XVI, désire le domaine. Il ne saurait être question de le lui refuser. Le marquis de Brunoy, dont il a convoité aussi le château aujourd’hui détruit, ne le pourra pas davantage car Monsieur sait employer bien des moyens. Il faudra une révolution et la fantastique épopée napoléonienne pour faire de ce prince antipathique et dangereux un roi Louis XVIII conscient de ses responsabilités.
La Révolution commence par chasser Monsieur de Grosbois qui est vendu comme bien national. Mais, la tourmente passée, un nouveau maître se présente : le directeur Barras, l’homme que l’on a surnommé le Roi des pourris.
Cet authentique gentilhomme – il est vicomte et neveu de l’amiral de Barras qui fut l’un des chefs de la guerre de l’Indépendance américaine – s’est jeté comme tant d’autres dans la Révolution afin d’y assouvir son ambition. Membre de la Convention côté Montagne, il a voté la mort du roi et participé à plus d’un acte terroriste alors que, jadis, il a, un temps, brigué la main d’une sœur de la fameuse comtesse de La Motte, auteur du vol du collier de la reine. Pourtant, ce sont ses efforts et ceux du conventionnel Tallien qui ont jeté bas Robespierre et mis fin à la Terreur.
Avec lui, Grosbois connaît des fêtes somptueuses. La maîtresse de Barras, l’éblouissante Mme Tallien, donne le ton mais on y remarque aussi une jolie créole, la citoyenne Beauharnais qui, un temps, a été la maîtresse du directeur et qu’il mariera, presque de force, à un jeune général corse, un certain Napoléon Bonaparte.
Le coup d’État du 18 brumaire marque la chute de Barras et, la mort dans l’âme, il lui faut vendre Grosbois, pour la moitié de sa valeur réelle au général Moreau, le rival de Bonaparte, l’un des généraux les plus en vue de l’heure, l’idole des armées d’outre-Rhin.
Moreau a, lui aussi, épousé une créole, la ravissante Eugénie Hulot, et, follement épris d’elle, il souhaite lui donner pour cadre ce château quasi royal. Tous deux vont y vivre quelques mois délicieux mais Grosbois n’a jamais supporté longtemps qu’une femme règne sur lui. Moreau, aveuglé par la haine qu’il porte à Bonaparte, se laisse entraîner insensiblement dans la conspiration royaliste du général Pichegru qui, souvent, sera l’hôte secret de Grosbois. Grâce à lui Moreau rencontre boulevard de la Madeleine, une nuit de janvier 1804, le fameux conspirateur breton Cadoudal. Les deux hommes pourraient s’entendre car ils ont en commun la bravoure et le sens de l’honneur. Mais Moreau ne peut comprendre son interlocuteur qui, d’ailleurs, a plus de pureté et de vraie noblesse que lui. Il veut bien travailler pour lui-même, pas pour les Bourbons. L’accord ne se fait pas mais Moreau est néanmoins dénoncé. Un mois plus tard il est arrêté, conduit au Temple.
En dépit du grave danger qu’il a couru, Bonaparte se montrera indulgent : Moreau sera seulement embarqué pour l’Amérique avec sa famille. Devenu empereur, Napoléon a racheté tous ses biens – dont Grosbois – à leur juste prix. Mais pas pour lui :
« Allez dire à Mme Bernadotte (Désirée Clary) que je lui donne l’hôtel de la rue d’Anjou et à Berthier que je lui donne Grosbois », déclare-t-il un jour à Fouché qui aimerait bien garder pour lui le château où il a séjourné un temps.
Quand il prend possession de Grosbois, le maréchal Berthier, bientôt prince de Wagram, n’amène pas d’épouse avec lui mais un couple, le marquis et la marquise Visconti, avec lesquels il compose un assez réjouissant ménage à trois. Les salons du château vont en entendre de belles car Angela Visconti, qui est belle mais qui a tout de même passé fleur, est douée d’un caractère impossible. Jalouse comme une tigresse et d’une folle vanité, elle enrage de n’avoir pas ses entrées aux Tuileries.
La cour, en effet, lui est fermée de par la volonté de l’Empereur. Dire que celui-ci déteste la marquise constitue un aimable euphémisme : il l’exècre positivement. Même Mme de Staël n’arrive qu’en seconde position dans l’échelle de ses phobies, et cela depuis l’entrée à Milan, en 1796, des armées du général Bonaparte.
À l’époque, la Visconti avait jeté son dévolu sur le vainqueur et le poursuivait de ses assiduités avec une telle ardeur et un tel entêtement qu’il avait fini par prier Berthier de l’en débarrasser. Le malheureux n’avait que trop bien réussi en tombant éperdument amoureux de la dame. Au grand mécontentement de Bonaparte qui n’en demandait pas tant.
Depuis, le mécontentement est devenu fureur car Berthier ne se déplace plus sans les Visconti qui se sont installés chez lui. Il faut un ordre impérial pour que le maréchal, devenu prince de Neuchâtel en attendant de devenir prince de Wagram, accepte de se donner une épouse digne de lui : la princesse Élisabeth de Bavière-Birkenfeld. Le mariage a lieu le 9 mars 1808.
On pourrait supposer que la Visconti accepte alors de s’effacer ? Même pas. Le ménage à trois restera ménage à trois, le marquis ayant fini par quitter ce monde. Les deux femmes s’entendent bien. La marquise avait d’ailleurs cessé d’être dangereuse car, devenue énorme, elle était à peu près impotente.
Grosbois abritera la dernière nuit française du petit roi de Rome en route pour Vienne avec sa mère. Berthier s’est rallié aux Bourbons mais, se sentant en fausse position, se suicida le 1er juin 1815.
En 1962, René Ballière, président de la Société d’encouragement à l’élevage du cheval français, acquiert le domaine pour y installer un centre d’entraînement pour chevaux de course.
HORAIRES D’OUVERTURE
Dimanches et jours fériés 14 h-17 h
Fermeture annuelle du 1er décembre au 15 mars sauf pour les groupes.
Au premier étage du château a été créé un musée du Trot.
http://www.cg94.fr/boissy-saint-leger/1268-boissy-saint-leger-chateau-de-grosbois_1407504448000.html