Tourlaville Les amants maudits

Amour nous a conduits tous deux à la même mort.

DANTE ALIGHIERI

Dans son cadre de verdure, le château de Tourlaville est sans doute l’un des plus beaux témoins de la Renaissance en Normandie. Il a toute la grâce de ce XVIe siècle qui l’a vu construire mais personne ne l’habite, sinon la plus touchante, la plus dramatique des histoires d’amour. La ville de Cherbourg qui occupe parfois ses salons pour des manifestations culturelles ne permet plus qu’on le visite. Mais, autrefois, lorsque le guide introduisait quelques visiteurs dans certaine jolie pièce octogonale, certaine chambre bleue prise dans l’une des tours et peinte comme un missel, il baissait instinctivement la voix, comme s’il craignait de déranger un fragile fantôme : « Nous voici maintenant dans la chambre de Marguerite. Ici, elle et Julien se sont aimés. »

Ils s’appelaient en effet Julien et Marguerite de Ravalet, de bon lignage normand. L’un de leurs ancêtres avait combattu aux côtés de Jeanne d’Arc à Orléans, à Patay. Leurs parents, Jean de Ravalet et Marguerite de La Vigne, son épouse, ne manquaient pas de biens, entre autres ce château de Tourlaville que leur grand-père, Jacques de Ravalet, fit construire sur une terre à lui donnée par la duchesse de Nevers, Marguerite d’Estouteville.

Julien est né en 1582, sa sœur quatre ans plus tard, noyés tous deux dans une famille de quatre garçons et trois filles mais, alors que les cinq autres enfants Ravalet se contentaient d’être solidement bâtis, Julien et Marguerite, qui se ressemblaient, étaient d’une exceptionnelle beauté. Blonds tous les deux, de cette blondeur normande qui restitue les crinières de lin de leurs ancêtres vikings, ils avaient les mêmes traits fins et purs, les mêmes yeux très bleus, la même élégance. Mais ce qui était grâce exquise chez l’adolescente se teintait d’une virilité affirmée chez son frère.

Et c’est peut-être à cause de cette ressemblance, de cette trop proche fraternité qu’ils s’étaient voués, dès le plus jeune âge, une tendresse exclusive et tenace à laquelle les parents ne prêtèrent guère d’attention, sinon pour s’en attendrir et en sourire un peu. Il ne venait à l’idée d’aucun d’entre eux d’imaginer qu’avec les années cet amour pourrait devenir moins pur. Mais quels parents pourraient jamais avoir pareille idée ?

Les années passent. Quand Julien atteint ses douze ans, son père décide de l’envoyer au collège de Coutances pour y faire les études préliminaires à l’état ecclésiastique, le seul qui convînt à son rang de cadet. Julien se sent peu de goût pour l’église et l’idée de quitter son horizon familial le désespère. Quant à Marguerite, son désespoir est si violent que l’on craint un instant pour sa raison. Peu à peu, pourtant, Marguerite se calme et comprend que se rendre malade ne sert à rien. Qu’il vaut mieux attendre, paisiblement, le retour du frère trop aimé.

Ce beau jour, elle l’attend quatre ans. Qu’elle emploie d’ailleurs intelligemment à sa propre éducation. Marguerite apprend le chant, la danse, la musique ainsi que l’art de diriger une grande maison. Elle prend aussi grand soin d’elle-même et, sa beauté s’affirmant chaque jour davantage, les Ravalet commencent à envisager pour elle un grand établissement. C’est alors que Julien revient. C’est la joie. Une joie sans mesure.

Au même moment un ami de longue date de Jean de Ravalet séjourne au château. C’est un prêtre sage et déjà âgé. D’origine italienne il se nomme Antoine Fusi et a professé longtemps à Paris au collège de Navarre. On apprécie beaucoup chez les Ravalet son intelligence et sa bonté et il vient souvent.

Naturellement, il connaît la tendresse qui unit les deux enfants mais il est tout de même frappé par l’accueil quasi délirant que Marguerite réserve à son frère. Il remarque aussi qu’à table ils ne se quittent pas des yeux et qu’ils ne perdent jamais une occasion de rester seuls ensemble, par exemple pour de longues promenades à cheval.

C’est lui qui va découvrir la nature exacte du sentiment qui unit Julien à Marguerite grâce à un petit valet, jeune paysan fort innocent que l’on affecte à son service quand il est au château.

Un soir, après le souper, Antoine Fusi envoie le jeune garçon porter à Julien un livre que celui-ci souhaite lire. Or, au bout d’un moment, le petit valet revient rouge et agité… et tenant toujours le livre.

Antoine Fusi s’étonne. Julien n’était-il pas chez lui ? Si, il était là. Alors pourquoi rapporter le livre ? Est-ce qu’il n’en veut plus ? C’est d’abord le silence puis, après beaucoup de questions, le petit valet finit par raconter qu’il n’a pas osé entrer dans la chambre de Julien parce qu’il n’y était pas seul. Marguerite était là et, devant les précisions que donne le petit valet sur ce qu’il vient de voir, Antoine Fusi se demande un moment s’il n’est pas en train de devenir fou ou si le gamin n’est pas le plus fieffé menteur qu’il ait jamais rencontré. Mais non ! Le gamin précise, insiste. Si le maître ne le croit pas, qu’il aille donc voir par lui-même.

La chose paraît si grave à Fusi qu’il commence par interdire sévèrement à son jeune émissaire d’ouvrir seulement la bouche sur ce qu’il a vu et cela sous peine d’une sévère punition. Puis, après avoir longuement réfléchi, il décide de prévenir les parents afin qu’ils prennent les mesures nécessaires. Peut-être le mal pourrait-il encore être enrayé : Julien et Marguerite sont si jeunes. Elle a quinze ans, il en a dix-neuf. Tout peut s’arranger sans doute.

Naturellement, les parents sont atterrés. Jean de Ravalet parle d’étrangler purement et simplement les coupables mais Madeleine pleure et supplie. Et Antoine Fusi l’aide. C’est lui qui donne le conseil qui paraît le plus valable.

Il faut, dit-il, séparer au plus tôt ces deux enfants. Lui-même devant repartir pour Paris, il emmènera Julien qui finira ses études au collège de Navarre, sous sa protection spéciale. Quant à Marguerite, il faut la marier. Naturellement avec un garçon assez jeune et assez séduisant pour lui faire oublier très vite son frère… et leurs enfantillages. Avant un an, tout le monde aura oublié cette histoire.

On se rallie à cette politique sage. Antoine Fusi et Julien quittent peu après Tourlaville sous une pluie battante et le prêtre s’efforce de ne pas voir que son jeune compagnon a les yeux rouges de larmes, qu’il se retourne sans cesse pour apercevoir encore les toits du château où reste Marguerite. Marguerite qu’il n’a même pas eu le droit d’embrasser une dernière fois.

Pendant ce temps, enfermée chez elle, Marguerite pleure et crie qu’elle ne se mariera jamais ! Protestations bien vaines : à cette époque, un père a tous les droits sur sa fille et, dès l’instant qu’il ordonne, elle doit obéir. Or, Jean de Ravalet a juré que sa fille coupable serait mariée avant trois mois.

Malheureusement, pressé d’en finir avec une affaire pénible et de donner un maître à la rebelle, Jean de Ravalet choisit son futur gendre sans le moindre discernement et de façon si désastreuse qu’on en vient à penser que, faisant fi des recommandations d’Antoine Fusi, Ravalet a cherché, en la mariant, à punir sa fille. Il n’y réussit que trop bien. Le prétendu est riche mais c’est bien son seul avantage.

Receveur des tailles de la ville de Valognes, Jean Lefebvre de Hautpitois est âgé de quarante-cinq ans, ce qui est la vieillesse à l’époque. Il est pourvu, en outre, d’un physique peut-être très convenable pour un percepteur mais certainement pas pour un fiancé. Surtout pour le fiancé d’une fille aussi jeune et aussi belle que Marguerite. Il est, en effet, franchement laid : front dégarni, longue silhouette voûtée, teint jaune trahissant un foie en mauvais état et un estomac qui ne vaut guère mieux. Marguerite va devoir épouser cet épouvantail qui est aussi ladre qu’il est laid.

On peut penser que la grâce de sa future épouse attendrirait Hautpitois, qu’il se ferait tendre et paternel. Hélas, après boire, Ravalet a fait part à son gendre de ce qu’il considère comme la honte de la famille et lui a soigneusement expliqué que Marguerite devrait être tenue serrée. Résultat : à peine la nouvelle épousée est-elle entrée dans l’austère maison de Valognes où gîte son époux que sa vie se change en une sorte d’enfer domestique. Hautpitois est d’une avarice sordide et d’une jalousie maniaque. Non seulement il enferme Marguerite mais, par-dessus le marché, il la soumet à l’espionnage incessant de ses domestiques. En outre, et en dépit de la grosse dot payée par Ravalet, il ne lui octroie que le strict nécessaire. Marguerite manque de linge, de vêtements, de feu et de chandelle.

La naissance d’une petite fille qui vient au bout d’un an de mariage n’arrange rien car le mari voulait un fils et il rend naturellement sa femme responsable de ce qu’il considère comme un échec. À peine remise de ses couches, Marguerite doit faire face à une recrudescence de jalousie qui lui vaut de mauvais traitements. L’aimable époux l’injurie et la bat.

Battue, insultée, méprisée, honnie dans sa propre maison où les servantes, sûres de plaire au maître, la dédaignent impunément et font de sa vie quotidienne un enfer, Marguerite va cependant tout endurer et demeurer encore une année entière à Valognes. Mais quand Hautpitois met un comble à sa méchanceté en la séparant de sa petite fille sous l’ignoble prétexte que son contact pourrait pervertir l’enfant, la jeune femme perd tout courage pour en supporter davantage. Ce n’est pas bien loin, Tourlaville. Et là, il y a les bras et le cœur d’une mère, il y a le souvenir de Julien.

Une nuit, grâce à l’aide d’une petite servante qui l’a prise en pitié et s’est attachée à elle, Marguerite réussit à s’enfuir, emmenant avec elle la jeune fille qui, au logis, ne serait plus en sûreté. Toutes deux sur le même cheval, elles galopent éperdument jusqu’à la demeure des Ravalet. Marguerite ignore que Julien, ses études terminées, vient tout juste de revenir pour un bref séjour avant d’entrer définitivement dans les ordres.

Tout de suite, on se retrouve en plein drame. Les sentiments des deux jeunes gens sont toujours les mêmes. Affolés en face de ce qu’ils considèrent comme une malédiction, les Ravalet font l’impossible pour convaincre Marguerite de rentrer chez son époux. Julien s’y oppose avec violence et il faut l’enfermer pour l’empêcher de courir embrocher proprement le mari indigne. D’ailleurs Hautpitois envoie une lettre, violente et agressive s’il en fut : l’affreux personnage y accuse formellement sa femme de relations incestueuses et annonce qu’il va déposer une plainte en ce sens auprès du tribunal royal.

Cette fois, Julien et Marguerite prennent peur. Ils savent qu’ils sont perdus si le mari, qui a tous les droits, parvient à leur mettre la main dessus. Alors, par une nuit de brouillard où l’on n’y voit pas à dix pas, ils s’enfuient, emmenant avec eux Marion, la petite servante dévouée.

S’ils étaient sages, ils se sépareraient pour chercher refuge, l’un dans le clergé qui l’attend, l’autre dans quelque bon couvent où elle serait inattaquable. Mais ils n’ont plus la force de résister à leur amour et, de cet instant, ils vont vivre ensemble, comme mari et femme. D’abord à Fougères où, dans une auberge à l’ombre des tours féodales du château, ils vivent six mois d’un bonheur qu’ils n’arrivent pas à se reprocher… mais qui, hélas ! ne va pas tarder à porter un fruit.

Cette découverte les affole d’autant qu’ils apprennent que Hautpitois a déposé une plainte auprès du lieutenant criminel du royaume et que la maréchaussée est à leurs trousses. Bientôt, leurs traces sont relevées et, s’ils ne sont pas arrêtés à Fougères, c’est uniquement grâce à Marion : l’un des sbires lancés à leurs trousses a fait, après boire, quelques confidences à une jolie fille de rencontre… une jolie fille qui n’est autre que la jeune servante.

Aussitôt Julien et Marguerite quittent Fougères discrètement. Mais pour aller où ? Cette fois, ce sera Paris. Avec quelque raison, Julien pense qu’il sera plus facile de se cacher dans la grande ville qu’en rase campagne. C’est ainsi que, le 17 septembre 1603, au soir, juste avant la fermeture des portes, le jeune couple arrive à Paris, exténué et affamé car on n’a guère osé s’arrêter dans les auberges.

Marguerite, dont la grossesse est avancée, est recrue de fatigue et de peur. Elle laisse Julien l’installer dans une confortable hostellerie de la rue Saint-Denis, l’auberge de Saint-Leu, tandis qu’il s’en va loger, lui-même, rue Tirechape à l’auberge du Petit Panier. Une prudence tardive les a incités, en effet, à reprendre leur qualité de frère et sœur et à se séparer. Peine perdue !

Pour un avare, Hautpitois a répandu l’or avec une grande abondance et ses espions ont fait de la bonne besogne. En fait, ils ont suivi les fugitifs à la trace et, ayant tenu leur employeur scrupuleusement au courant, celui-ci a débarqué dans la capitale presque en même temps que les deux coupables. Ceux-ci n’auront même pas le temps de tracer le moindre plan. Au matin du troisième jour, un groupe de quatre soldats conduits par un sergent et par Hautpitois vient les arrêter pour les conduire au Grand Châtelet.

À peine a-t-il appris la nouvelle qu’Antoine Fusi est accouru à la prison. Non sans un affreux serrement de cœur, il est descendu dans des geôles si humides que l’eau y suinte et il a fait de son mieux pour réconforter les jeunes prisonniers. Avec Julien la tâche a été facile : le jeune homme est résigné à n’importe quel sort mais il se tourmente beaucoup pour Marguerite, arrivée presque à son terme et affaiblie par les privations. Ensemble, ils ont mis au point un système de défense. D’abord nier, avec acharnement, le crime d’inceste. Quant à l’enlèvement, Julien s’en tient à une unique version : il a seulement voulu soustraire sa sœur à un époux tortionnaire.

Malheureusement, il reste à expliquer la prochaine maternité de la jeune femme et ce n’est guère facile. Bien sûr, pour sauver son frère, Marguerite va jusqu’à prétendre s’être donnée à un modeste tailleur de Tourlaville, nommé Robert Agnès, qui l’aimait depuis toujours. Mais quand le malheureux parut devant les juges, la vue de son ahurissement souleva les rires. La cause fut entendue immédiatement et le tailleur renvoyé à ses ciseaux.

Les coupables refusant d’avouer, on songea, naturellement à leur appliquer la torture mais l’état de Marguerite l’interdisait. On attendit donc la naissance de l’enfant – un garçon qui fut aussitôt confié à un couvent –, puis l’on reprit l’instruction. Or, Marguerite et Julien souhaitaient presque être torturés car, dans la folie de leur amour exalté, ils pensaient être capables d’endurer une éternité de souffrance sans avouer et, en ce cas, il n’aurait pas été possible de les condamner.

Hautpitois devina-t-il cette étrange disposition ou bien, enfin, un peu de pitié se glissa-t-elle dans son âme ? Toujours est-il qu’il usa de sa qualité de plaignant pour demander qu’on leur épargnât le chevalet. Il se faisait fort d’ailleurs d’amener une foule de témoins et se montrait certain d’emporter une sentence de mort.

Ce qui se passa exactement. Les « témoins » du mari furent accablants et, le 1er décembre, le président Molé condamnait Julien et Marguerite de Ravalet à avoir la tête tranchée.

Une seule chose, désormais, pouvait encore sauver les malheureux enfants : la grâce royale. Le roi Henri IV était bon et de cœur généreux. Il pouvait se laisser toucher par la pitié.

Tard dans la soirée, Jean de Ravalet, dévoré par le remords d’avoir, par un stupide mariage, mené Marguerite à sa perte, et Antoine Fusi obtinrent audience et vinrent se jeter aux pieds du roi, réclamant seulement la vie :

« La Bastille pour lui, un couvent pour elle, sire, et cela leur vie durant mais pas la hache ! Pas le bourreau ! »

Navré de voir pleurer cet homme âgé, brisé de douleur, Henri IV hésita. Peut-être allait-il faire grâce mais la reine entra sans se faire annoncer à cause de certaine bonne habitude qu’elle avait d’écouter aux portes. Malheureusement pour les jeunes Ravalet, la reine, c’était Marie de Médicis qui fut sans doute la plus bornée et l’une des plus détestables parmi les reines de France. Son étroitesse d’esprit n’avait d’égale que sa sécheresse de cœur et, malheureusement, Henri IV ne savait pas dire non à une femme, même à la sienne. La grâce fut refusée.

Le lendemain 2 décembre, par un froid vif, Julien et Marguerite, qu’Antoine Fusi en larmes avait obtenu permission d’escorter jusqu’au bout, furent menés en place de Grève. Pour ces derniers jours, on les avait vêtus avec élégance et leur beauté éclatait à l’étonnement de tous. Julien avait un pourpoint de drap gris brodé d’or sur des chausses de satin noir. Un court manteau gris était fixé à son épaule par une agrafe précieuse. Marguerite avait une robe de satin gris moucheté d’or avec un col et des manchettes de dentelle. Des mules de velours noir chaussaient ses petits pieds.

Ils marchèrent à la mort en se tenant par la main, comme s’ils allaient à un bal et, autour d’eux, les femmes pleuraient, les hommes se découvraient.

La première, Marguerite monta sur l’échafaud, relevant sa longue jupe d’un joli geste et refusant poliment la main que lui tendait le bourreau. Elle se signa, s’agenouilla, écarta elle-même ses boucles blondes et posa le cou sur le billot. D’un geste paternel, Antoine Fusi avait saisi Julien dans ses bras et lui cachait le visage contre son épaule mais on eut à peine le temps de voir luire la lourde hache.

Les aides s’empressèrent alors de faire place à l’autre condamné. Mais, en écartant le corps de Marguerite, l’un d’eux, trop ému peut-être, releva la jupe de la jeune femme laissant voir ses jambes gainées de soie rouge. La foule gronda. Le bourreau bondit.

À toute volée, il gifla le maladroit puis il le força à s’agenouiller devant le corps décapité en signe de repentir. La foule, calmée, approuva. Quelques instants plus tard, Julien avait, lui aussi, cessé de vivre. Les corps furent remis à Antoine Fusi qui, avec l’aide d’un jeune étranger, un Espagnol de bonne maison touché par la beauté de ces deux malheureux, les enterra dans le petit cimetière de l’église Saint-Jean-en-Grève, une église aujourd’hui disparue ainsi que la dalle sur laquelle on avait gravé :

« Ci-gisent le frère et la sœur. Passant, ne t’informe pas de la cause de leur mort. Passe et prie Dieu pour leur âme. »

Le parking de la rue Lobau, derrière l’Hôtel de Ville, occupe la place de cette église, de ce cimetière. Qui, en y garant sa voiture, donnera une pensée à Julien et Marguerite de Ravalet ?


HORAIRES D’OUVERTURE

Toute l’année 8 h 30-19 h

Seul le parc, labellisé « Jardin remarquable », est ouvert à la visite. Il est agrémenté d’une serre à rotonde, l’une des plus spectaculaires d’Europe.

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